Frontière de Vie

Le site officiel européen d'appui au projet du peuple Kichwa de Sarayaku

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Lettre d'information 11/2024

Interview Sabine Bouchat


Chères amies, chers amis de la Frontière de Vie,

Voilà maintenant un long moment que vous êtes sans nouvelles de Sarayaku, ce peuple amérindien de la grande forêt amazonienne.

Comme vous le savez sans doute, une belge, Sabine Bouchat, y vit depuis plus de 30 ans. Elle y a épousé à ses débuts José Gualinga, fils du yachak (chamane) don Sabino (aujourd’hui décédé).

Elle et José sont parents de deux enfants, Samaï et Wio, devenus adultes, et aujourd’hui actifs à Sarayaku.

Notre association Frontière de Vie, du nom d’un de leur formidable projet, existe elle aussi toujours, même si très touchée par la disparition récente d’Albert Moxhet, qui fut un de ses membres et qui nous manque infiniment.

Nous avons dialogué récemment avec Sabine et voici donc les Dernières Nouvelles de là-bas !

Jacques Dochamps
président "Frontière de Vie - Belgique"


Lettre infos pdf




Lettre infos 11/2023

Animation Bruxelles

Lettre infos 03/2023

Reconstruction de Sarayaku

Lettre infos 11/2022

La frontiere

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Disponibles en pdf

Le peuple de Sarayaku

La frontière de vie

Depuis plus de 20 ans, le peuple originaire Kichwa de Sarayaku, en Amazonie équatorienne, lutte pour défendre son territoire, sa biodiversité et son patrimoine immatériel, contre l’intrusion des exploitants pétroliers.

Face à la gravité de la situation qui menace leur survie tous les jours un peu plus : des protagonistes peu décidés à renoncer à leur acquis, la croissance démographique mondiale, l’épuisement annoncé des ressources des énergies fossiles, l’endettement de l’état équatorien...

Sarayaku a décidé de concrétiser un projet à vocation internationale et de portée universelle. Ce projet est inspiré de la vision des anciens, sera mis en place par les hommes et femmes dans la force de l’âge et laissé en héritage aux jeunes générations.

Il s’agit de planter, sur tout le pourtour de leur territoire, soit sur environ 180 km de long, de vastes cercles d’arbres à fleurs de couleurs.

Ces cercles, au fil du temps, deviendront visibles du ciel.

Ils marqueront ainsi la présence de l’homme dans la forêt, la volonté des peuples autochtones de préserver leurs territoires et de maintenir la forêt intacte.

C’est un symbole de Paix offert à l’humanité, auquel Sarayaku espère que de très nombreuses personnes issues de tous les peuples de la terre se joindront.

La « Frontière de Vie » est une nouvelle démarche, s’ajoutant aux précédentes, pour marquer durablement les esprits au niveau international.

Une analyse approfondie de la situation actuelle, a conduit les indiens de Sarayaku à compléter les moyens de luttes actuels juridiques et médiatiques par la Frontière de vie.

Il en va de leur survie future.

Ni l’état, ni les compagnies ne sont sur le point de renoncer à leurs acquis.

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Le peuple Kichwa de Sarayaku

Sarayaku est un village indien situé au cœur de l’Amazonie équatorienne. Environ 1500 habitants y vivent encore de façon traditionnelle, de chasse, de pêche, d’agriculture et d’élevage.

Ils se nomment le peuple Kichwa de Sarayaku et sont les voisins d’autres peuples indiens comme les HUAORANIS, les SHUARS, ASHUARS, etc…

Le peuple Kichwa de Sarayaku vit sur les berges du fleuve Bobonaza, dans la province de Pastaza. Il gère environ 135.000 hectares de territoires ancestraux dont il a obtenu de l’état équatorien les titres de propriété collective.

Jusqu’à aujourd’hui, il dépend entièrement pour ses ressources de la forêt tropicale. Il utilise toujours les plantes alimentaires, médicinales, ornementales, rituelles et construit en bois les maisons, les pirogues, les objets utilitaires et les outils. Sarayaku possède son propre mode de gouvernement traditionnel basé sur des principes démocratiques extrêmement développés.

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La forêt amazonienne

La forêt équatorienne est probablement, avec celle du Pérou, l’épicentre de la biodiversité mondiale, contenant plus de 10.000 espèces de plantes. Elle est le refuge de nombreuses espèces animales.

Depuis les années 60, les gouvernements sud américains, soutenus par la Banque Mondiale et autres organismes internationaux «développement » l’Amazonie à grande échelle : construction de routes, élevage de bétail, monocultures, exploitation du bois, pompage des nappes pétrolifères, etc…

Le «développement» dans ce cas est donc synonyme de destruction de l’environnement et de génocide culturel. De nombreux peuples indiens ont déjà disparus. Or, chaque peuple indien qui disparaît équivaut à brûler les plus anciennes bibliothèques et universités du monde.

Ce n’est plus un secret pour personne : hormis quelques réserves naturelles, c’est aujourd’hui l’ensemble de la forêt amazonienne qui est menacée et avec elle l’ensemble de toutes les forêts tropicales du monde.

On a beau savoir, dire et redire, que c’est là une catastrophe incommensurable, un désastre pour la biodiversité, voire une menace sérieuse pour la survie de l’humanité, rien n’y fait : la destruction continue, année après année. Aujourd’hui, rien qu’au Brésil, un million d’hectares de forêt est anéanti chaque année pour planter du soja !

Les peuples vivant dans ces forêts ont bien sûr été les premiers touchés par cette destruction sans précédent.

Beaucoup ont purement et simplement disparu, la plupart ont vécu un terrifiant démantèlement culturel et social. Ceux qui restent souvent très conscients de ce qui les attend, luttent pied à pied pour leur survie et leur dignité.

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L’ exploitation pétrolière en Equateur

Afin de développer l’exploitation du pétrole amazonien, l’Etat équatorien a emprunté des milliards de dollars à l’étranger, s’endettant de façon effrayante. Cercle vicieux, l’Etat ne peut espérer rembourser ses dettes qu’en augmentant encore l’exploitation pétrolière, ce qui implique une surexploitation dépassant toutes limites.

1.500.000 hectares de forêts sont déjà en exploitation. 500 kms de routes ont été construites pour permettre l’installation de 400 puits de pompage. Ces puits génèrent quotidiennement 17 millions de litres de déchets toxiques non traités. Ces déchets sont déversés dans des bassins à ciel ouvert qui débordent lors des pluies tropicales et se répandent dans la forêt. Dans certaines rivières, toute vie a disparu.

En 1995, l’Equateur ouvrait dix nouveaux blocs de 200.000 hectares à une future exploitation, dont celui incluant le territoire où vit le peuple Kichwa de Sarayaku. Certains d’entre eux se situent dans des zones déclarées réserves mondiales de la biosphère par l’UNESCO

On estime que les réserves pétrolières d’Equateur pourraient être épuisées en une quinzaine d’années, les compagnies laissant derrière elles un désastre écologique et une situation désespérée pour les 200.000 derniers habitants de la forêt.

Les peuples autochtones d’Amazonie équatorienne vivant au nord du pays ont connu dans les années 60 l’arrivée des compagnies pétrolières. Agissant avec un mépris odieux tant pour les peuples que pour la forêt, ces compagnies créèrent rapidement un désastre écologique inouï : tant de pétrole et de ses résidus s’écoulèrent dans les rivières et les lagunes qu’on le compare à plusieurs dizaines de fois le naufrage de l’Exxon Valdez. Les colons amenèrent la drogue, la corruption, la prostitution. Les peuples indiens, épuisés et malades, durent pour la plupart abandonner leurs terres et rejoindre les bidonvilles de cités violentes.

Aujourd’hui, les peuples indiens du sud du pays, dont le peuple Kichwa de Sarayaku, font front pour refuser ce sort dégradant. Sarayaku, en particulier, s’est démarqué depuis plus de 10 ans par sa ténacité. Ce furent des années terribles, éprouvantes et harassantes, pour ce petit peuple de 1200 habitants. Les épisodes de cette lutte fourniraient matière à un épais roman (menaces, corruption, tortures, présence militaire, etc).

En 2003, 600 ouvriers de la Compagnie Pétrolière, protégés par 400 militaires en armes, ont envahi illégalement le territoire de Sarayaku afin d’y procéder à des opérations sismiques. Pendant plusieurs mois, ils ont enfoncé sous terre des centaines de kilos d’explosifs.

Sarayaku a opposé une résistance farouche et non-violente : Campagnes sur le Web, pétitions internationales, soutien d’organisations comme Greenpeace et Amnesty International, campements de la paix et surtout une plainte déposée devant la Cour Internationale des Droits de l’Homme (CIDH) contre l’Etat équatorien pour viol de sa constitution.



Le groupe atayak

Le groupe Atayak pilote les 4 projets suivants

SASI WASI

Sasi Wasi est le lieu privilégié de la médecine autochtone et du maintien de savoirs traditionnels. Ici sont collectés et mis en pratique les savoirs des Yachaks.

TAYAK WASI

Ecole maternelle et primaire où les cours sont donnés en deux langues : kichwa et espagnol. Les cours intègrent le savoir traditionnels : les contes, la cosmovision, les connaissances, etc… Un lien sera créé avec le jardin botanique et le centre des savoirs traditionnels.

SACHA RUNA

Sacha Runa sera un jardin botanique d’environ 10 hectares, reprenant l’essentiel des plantes utilisées tant pour la médecine traditionnelle que pour l’alimentation, les cosmétiques, la construction, etc…

SISA ÑAMPI

Nom kichwa de la Frontière de Vie. Nous avons crée en 2005 notre association Frontière de Vie Belgique pour soutenir le groupe Atayak et ses projets.

Livres / Films / Evenements

Le chant de la fleur

Un film de Jacques Dochamps

Sarayaku

Le combat pacifique d'un peuple pour la vie

Les perruches du soleil

Un livre de Jacques Dochamps

La forêt vivante de Sarayaku

Une édition youth for climate

L'amazonie

Kawsak Sacha

L'appel de la forêt vivante

Sarayaku

Branding 3

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Le groupe qui gère la Frontière de Vie, le centre de santé Sasi Wasi, la colline médicinale, l’école alternative et autres projets.
Vos versements, ponctuels ou permanents, à Frontière de vie
Belgique Triodos BE03 5230 4151 6984
Le peuple de Sarayaku vous remercie !

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